Nous irons tous au paradis

24 novembre 2016

Non, aucune référence musicale... c'est une référence littéraire ... le titre du dernier roman de Fannie Flagg que j'ai dévoré en quelques soirées ...

Nous irons tous au paradis, de Fannie Flagg, éd. du Cherche-Midi.

Norma fait beaucoup d'efforts dans la vie de tous les jours pour surmonter ses angoisses, ses inquiétudes et même la panique qui la submerge parfois ... mais le jour où l'une de ses plus grandes craintes se réalise, à savoir que sa tante Elner se blesse sérieusement en tombant de l'échelle de son jardin, alors qu'elle lui a dit 100 fois de ne pas prendre de risque, elle est loin d'imaginer les répercussions que cette chute va avoir sur sa vie et sur celles de tous ceux qui côtoyaient de près ou même de loin la loufoque et attachante vieille dame.

Et pour Elner elle-même, toujours curieuse et qui ne se privait pas d'appeler ses amis à des heures indues pour leur poser des questions saugrenues, le moment est peut-être venu d'éclaircir quelques mystères millénaires, comme qui est venu en premier de l'oeuf ou de la poule ...

C'est toujours extrêmement difficile de résumer un roman de Fannie Flagg, parce qu'il fait toujours intervenir plusieurs narrateurs, un bon nombre de personnages et un petit mix d'époques (pas très lointaines, en général, ça se passe sur deux ou trois générations), et celui-ci ne déroge pas à la règle. Et comme pour les autres, on ne peut faire autrement que de tomber sous le charme des personnages, que ce soit celui des ppersonnages principaux comme Elner et Norma, ou de tous ceux qui gravitent autour d'elles. Et j'avoue avoir particulièrement aimé ce qui se passe pendant la visite d'Elner au paradis ...

Bref, même si ce roman m'a moins touchée que les fameux Beignets de Tomates Vertes ou La Dernière Réunion des filles de la station-service, je l'ai quand même beaucoup aimé et je vous en recommande chaudement la lecture !

Vous en ressortirez forcément avec le moral en meilleur état et un tout petit peu plus foi en l'humanité (et par les temps qui courent, ce n'est pas du luxe) ...

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