Fin de week-end ...
... sur les rotules ...
Il est bientôt 7 heures, la maison est toute calme et silencieuse, Volga et Bounty dorment roulées en boule sur le canapé devant la cheminée, Phoebe est étalée de tout son long sur la dernière marche de l'escalier (là où passe le plus d'air chaud montant du salon), Ayla dort sur son fauteuil à côté de moi, et dehors la nuit tombe doucement, gorgée d'humidité. Ma famille est partie depuis environ 2 heures, et j'ai fini de remettre de l'ordre dans la maison. Parce que deux garçons de 4 et 7 ans avec leurs parents (ma soeur et mon beau-frère) pendant deux jours, ça met de l'animation ! Sans compter mon frère et ma belle-soeur hier, et ma mère et mon beau-père aujourd'hui ! Mais c'était un réel bonheur de recevoir tout ce petit monde ! Les minettes avaient fui, comme vous pouvez vous en douter, Volga, très circonspecte avec les enfants, a fait du slalom pendant deux jours pour éviter les contacts directs, par contre Bounty était aux anges !
Du coup, bien sûr, je n'ai pas touché une aiguille du week-end, mais dès ce soir je me mets à ma deuxième case du SAL Spring Snapperland ! Je peux quand même vous parler d'une ou deux lectures de la semaine dernière.
Tout d'abord, j'ai reçu le 18ème tome de Nana, et je l'ai dévoré dans le train samedi en allant au travail ... la fin approche à grands pas ! Comme vous le savez, je ne peux guère vous en dire plus pour ne pas gâter le plaisir de ceux qui ne connaissent pas encore, mais pour vous rafraîchir l'esprit, vous pouvez relire ma critique du premier volume.
Ensuite, un vrai coup de coeur pour un petit ouvrage complètement atypique, et qui ne date pas d'hier : Les hommes peuvent attendre, L'art de vivre seul, de Marjorie Hillis (première édition en 1936).
Ce petit livre surprenant est un vrai bonbon.
Côté emballage, un sans faute, avec une jolie reliure dans une taille proche du poche, une couverture rose bonbon et un dessin stylisé très chic.
Côté confiserie, une écriture joliment assassine qui démolit sans avoir l'air d'y toucher bon nombre d'idées toutes faites sur la vie des femmes célibataires dans les années 30. Ca craque sous la dent, ça fond sur la langue et vous laisse dans le palais un petit goût acidulé pas du tout désagréable ... on en reprendrait bien un !