The Waterborn
Eh non, je n'ai pas disparu de la circulation, mais j'avoue que la reprise du boulot m'a fait perdre un peu le rythme.
Aujourd'hui, je vous propose ma dernière lecture, tout juste terminée dans le tram ce matin :
Hezhi vit dans un vaste palais eu sein d'une grande cité créée et alimentée par un gigantesque fleuve, qui est aussi l'objet d'un culte religieux exclusif. Ce fleuve serait aussi à l'origine de la famille royale (d'où le nom de Waterborn, "né de l'eau"). Pour l'instant, Hezhi n'est qu'une petite fille, mais le jour où elle deviendra femme, elle rejoindra la cour et ses parents, ou disparaîtra mystérieusement, comme vient de le faire son cousin et meilleur ami, Den. Seulement, Hezhi ne veut pas se résigner à cette perte, et tente par tous les moyens de découvrir ce qui est arrivé à Den, et par là-même, ce qui risque de lui arriver bientôt.
Perkar, lui, est un jeune homme qui vit bien loin de cette cité et de ses intrigues, dans un monde encore peuplé d'une multitude de dieux et de déesses mineures, et quand il tombe amoureux de la déesse du ruisseau qui coure sur les terres de ses parents, ce n'est que le début d'aventures totalement imprévues et aux conséquences carrément désastreuses pour lui et pour ses futurs compagnons.
En quoi le sort de cette petite princesse et de ce jeune guerrier sont-ils liés ? Vous le découvrirez en vous plongeant dans ce premier roman de Greg Keyes. C'est roman de fantasy assez classique, avec le thème de l'apprentissage puisque les deux héros sortent à peine de l'enfance au début du livre, certes, mais que j'ai trouvé particulièrement intéressant, surtout en ce qui concerne le personnage d'Hezhi, assez loin de nombre de stéréotypes concernant les femmes en fantasy.
Je pense que je suis bon public pour les romans, car en général, je ne suis pas trop sensibles aux stéréotypes pendant la lecture, je ne les perçois qu'après coup. Ce qui est très bien, car cela me permet de jouir de ma lecture, sans perdre mon esprit critique ...