Poésie de mon enfance ...
Hello tout le monde !
Voilà, premier jour irréel à la maison, avec les enfants, vite, vite, se connecter à droite et à gauche pour récupérer les instructions, les devoirs, les conseils ... se heurter à des sites en surcharge ... superviser les devoirs avec l'impression de passer à côté ("non, maman, le maître il dit comme ça, même si c'est pas marqué dans le livre" ... "je peux avoir l'ordi pour taper mon texte ?" ... "maman, et moi, je fais quoi ?") ... envoyer des mails, prendre des nouvelles de la famille, tout le monde va bien, ouf ... faire à manger, faire des courses (pas moi, c'est le Lutin en Chef qui est en charge de l'approvisionnement externe ...) ... profiter un peu du soleil dans le jardin, planter les salades achetées vendredi ...
Et une petite ritournelle dans la tête, vous le saviez, que le Printemps des Poètes avait commencé ? Dans ma bibliothèque, la semaine dernière, nous avions installé un "Arbre à jolis mots" en invitant qui le voulait à y suspendre une phrase, un vers, quelques mots ... la ritournelle, donc, celle d'une poésie (le début d'une poésie, en fait) apprise à l'école primaire et que j'aime beaucoup ... je la partage avec vous, je gage qu'elle vous rappellera quelque chose à vous aussi ...
L’entendez-vous, l’entendez-vous
Le menu flot sur les cailloux ?
Il passe et court et glisse
Et doucement dédie aux branches,
Qui sur son cours se penchent,
Sa chanson lisse.
Là-bas,
Le petit bois de cornouillers
Où l’on disait que Mélusine
Jadis, sur un tapis de perles fines,
Au clair de lune, en blancs souliers,
Dansa ;
Le petit bois de cornouillers
Et tous ses hôtes familiers
Et les putois et les fouines
Et les souris et les mulots
Ecoutent
Loin des sentes et loin des routes
Le bruit de l’eau.
Je vous souhaite une douce soirée, prenez soin de vous ...