Mine de rien, la date de réouverture de la médiathèque approche, et je dois donc maintenant me dépêcher de lire les livres que j'avais empruntés en début d'été, et qui ont tranquillement somnolé sur mon buffet pendant plusieurs semaines ...
J'ai donc lu Ceux qui rêvent, de Pierre Bordage, éd. Flammarion, la suite de Ceux qui sauront.
Alors que Jean et Clara apprivoisent tout doucement le souvenir de l'horreur qu'ils ont vécu le 25 décembre 2008, une nuit, Clara disparaît. Incapable de se résigner à la perte de celle qu'il aime, Jean, sur la foi des renseignements donnés par la soeur de Clara, embarque pour le Nouveau Monde. Malgré tous les obstacles qui se dressent sur la route d'un immigrand clandestin, Jean fera tout pour retrouver Clara et la sauver des griffes de ses ravisseurs.
En parallèle à cette suite des aventures de Jean et de Clara, on suit aussi le destin d'Elan Gris, un jeune Sioux qui, pour suivre la voie de son rêve, va outrepasser les interdits que les hommes blancs ont posé à son peuple. Dans sa quête, il aura à affronter bien des ennemis et des préjugés tenaces, mais guidé par son rêve, le jeune homme se battra jusqu'au bout pour parvenir à la ville turquoise au-delà du grand désert.
Dans ce deuxième tome, l'auteur abandonne un peu le vieux continent et se tourne vers le Nouveau Monde, terre de tous les espoirs ... mais là comme ailleurs, la société impose son carcan de fer sur les êtres humains, en particulier les pauvres, les laborieux, et les êtres méprisés que sont les Indiens ou les Noirs. Depuis que les vieilles monarchies européennes ont remis la main sur les états anciennement démocratiques, les Royaumes d'Amériques perpétuent toutes les injustices de l'Ancien Monde ... à moins que peut-être le 5ème Royaume, Arcanecout, offre une alternative et une terre d'asile à ceux qui tentent de secouer le joug de la misère ...
J'ai vraiment beaucoup aimé ce deuxième tome, et j'attends avec impatience maintenant de pouvoir lire la fin des aventures de Clara, Jean et tous les autres dans le dernier tome, Ceux qui osent.
Mille bisousss